30 novembre 2006

Sur les pentes de Ribera





Sur les pentes de Ribera de Paul, j’ai croisé mon ombre. Déjà trois jours que je savoure d'être un humain dans cette vallée fierté du Cap Vert et je voudrais rester une éternité. Microclimat, microsociété autonome harmonieuse et agronomique.
Baignées dans une meringue de fleurs de cannes, les cases de pierre parsèment un paysage d’arbres tropicaux et de jardin savamment irrigués. Juste repos trouvé après la vie difficile des pirates.
Paul est tel que je l'avais laissé il y a trois ans et Simon toujours le sourire aux lèvre, a un fils superbe.

Seul me compte de vous écrire a présent vous qui voyagez avec moi. C est le moment d un grand choix dont dépend forcement la suite des évènements, une famille anglaise m’a sorti de Sal jusqu'à Mindelo lieux de départ des traversées, je viens de passer cinq jour au paradis de l endroit dis de Paul sur l îles toute proche de Sao Vincente dite de Sao Antao:

Choix A : passer trois mois sur la vallée de Paul au Cap vert pour remettre sur pied l auberge de Simon et fabriquer ensemble un agrotourisme cap verdien ?

Choix B : monter sur le cata de luxe qui se propose de m emmener samedi vers la Martinique

Choix C : attendre encore sur le port de Mindelo un départ vers le brésil, la seule date importante étant le mariage de Dove fin Décembre …

Vous êtes le héro de l ecotrip a vous de voter par commentaire
ne restez plus anonymes

Je vous laisse découvrir Paul…
si certain sont motives par l agrotourisme tropical…






24 novembre 2006

Etape 4: Sal - Cap Vert

L’écologie commence par soi même !

Oui c’est pour ma propre sécurité (ce mot fait peur) que j’ai quitter Acalephe pour d’autres voiles. J explique, quand j ai fait remarqué au capitaine que le radeau de survie était cadenassé c est a dire verrouillé avec un cadenas depuis quatre jours que nous avions quitté les canaries, cela lui parut normal et même voulu !!!! (Normal est un mot étrange).

Voila cela résume les raisons qui ont fait de moi l’habitant du petit port de Palmeira, île de Sal Cap Vert. Plus d’une semaine passée au soleil poussiéreux de ce bout de lave ou les âmes remplacent un paysage lunaire. Ames des marins, des locaux, des émigres sénégalais, italiens, français, chinois. Dans le jeu, trouver un embarquement à Sal, c’est Daphné qui a gagné une place sur une belle goélette partant vers le Brésil.

Mon physique devient maintenant un handicap puisqu’ apparemment avoir un chromosome féminin soit plus indiqué dans ce genre de situation… Soulagé que ma douce amie ai trouvé sa route, me voila trottant derrière les capitaines vantant les grand mérites de ma modeste personne. Le village de Palmeira montre une attraction étonnante comparé à un village français du même gabarit.

J’ai contemplé aujourd’hui l équeutage des piments, la livraison du pain, les aller et retour des aquabitant de plus de trente navires présents dans la baie.
Cela ne manque donc pas de variété dans les rencontres et les possibilités d´échanger quelques bons sentiments. Demain, de quoi sera tu fait ???, de nouvelles rencontres et de nouveaux bons sentiments qui me mèneront au travers de l’atlantique et.. et… et puis je reviendrais chargé de bons sentiments, cultivés, acérés, effilés.

A tout bientôt pour la suite de l ecotrip







01 novembre 2006

Mustafa : Histoire d'un "faux guide"



Histoire d'un "faux guide"

Mustafa a la peau couleur de miel et ses cheveux refletent le soleil, il parle trois ou quatre langues dont un peu de japonais, faculté très pratique lorsqu'il sagit de combler de bonheur des nippones en mal de sensations fortes.
Mustafa aborde tout ce qui bouge et même ceux qui ne bougent pas, tantôt en marche tantôt posté devant le bureau de poste situé dans les quartiers des hotels chics.
Il est difficile de savoir ce qui le motive vraiment quand après la série des questions classiques, il t'emmène dans sa garçonnière sans fenêtres discuter en langue arabe avec ses amis. Tout ce qu'il souhaite apparament c'est que tu sois content! et comme tu n'en n'as pas vraiment l'air, Mustafa te raconte plein de truc en anglais pour voir ce que cela provoque sur quelqu'un qui n'est pas vraiment content.

Lorsque, voulant prendre congés de cette compagnie, charmante il est vrai, et nous ayant indiquer l'hotel que nous cherchions, Mustafa ne comprend pas que l'on puisse être content sans lui et sans son verbiage franglohispanique incessant. Encore moins content son pote Abdu qui nous voit esquiver ses avances de guidage pour le lendemain.

Ce lendemain comme par un truchement de l'espace-temps notre heureuxMustafa qui affirme qu'il est toujours content, réapparait l'oreillette sur l'oreille. Nous acceptons qu'il nous accompagne car il affirme que c'est mieux comme ça, qu'il sait beaucoup de choses. L'ennumération rapide et incompréhensible des dynasties de seigneurs de la ville impériale deFes brise quelque peu le calme agréable du promontoire dominant, et nousle prions de s'arréter un instant.
Puis par accumulation, viens le momentoù Mustafa comprend que nous ne sommes plus content, qu'il y a là bas destouristes surement plus ventrus et qu'il vaux mieux nous laisser. Nous aurions bien voulu établir des leins plus solides avec ce prodigue deslangues mais son empressement a nous voir content a provoqué chez nousplus de gène et d'embaras que de plaisir.

Quittant Fes dans l'après midi et débarquant à Meknes, c'est nous qui abordons Ilham, charmante jeune femme que l'on suppli de nous inviter pourle couscous familiale tant convoité.Voilà une petite histoire qui vous aura rendu content peut-être, nousn'avons rien contre les faux guides et finalement tout le monde s'amuse bien.

Nous avons quitté le Maroc et après trois jours et trois nuit denaviguation nous voilà à Graciosa petit bout de terre volcanique descanaries. Nous rejoingnons Zao petit violié et ses quatres marinscourageux avec qui nous passons de bonnes rigolades.

Coinçés par la météo nous resterons jusqu'à Vendredi (3 novembre) appareillant pour le capvert.