12 mars 2007

MORABIA gagnant du Trophée "Ecotrippes"


















Le premier trophée « Ecotrippes » est décerné cette a Abram Cochard sur son ketch de 7 50 mètre Morabia. 3000 km parcourus a la force du vent des voiles et d'un équipage volontaire.
Couronné pour son aspect écologique autant que téméraire, les choix judicieux des escales comme ce village de pécheur sur la côte sauvage du Brésil ou l'île de Mayreau dans les Grenadines le tout dans la bonne humeur générale.
Comment commenter cet événement majeur de l'ecotrip sans vous donner la recette du rushti suisse ou bien de vous conseiller la lecture de pétrole apocalypse d'Yves Cochet, je ne sais pas... Apres la pluie le bon temps, après la houle et les rafale, l'escale et la remise du trophée constitue d'une boite de piège a cafard totalement écologique puis quelque collations.
On peut noter quelques particularités essentielles pour comprendre la dimension ecotrippante du déplacement voilotracté.
D’abord l énergie : outre le fait d’avancer à douze kilomètre heure de moyenne avec la seule action du dieu Eole qui dispense largement sa douce colère tout autour du globe, il y a l’usage des boîtes alimentaires qui permette a deux gaillards de subsister et de manœuvrer dans 8 mètre carre sans s’entre grignoter. Il y a aussi le soleil mais là on ne sait pas trop si c’est écologique d’acheter des panneaux solaires qui font tourner des lap top et qui propulse des funks endiablés à laide de haut parleurs minuscules.








L'eau est une économie plus que rationne sur le navire, une douche tous les trois jours les cinq premiers jours et puis pas plus d'une tasse de thé par demi journée. L’utilisation de l’eau salée est un must dans la vaisselle et le lavage corporel, de toute façon sur Morabia vous êtes auto nettoyé toute les dix minute par un déferlante.
La pollution sonore est accidentelle et ne concerne qu’ un très petit nombre d’habitant d'ailleurs assez tolérant des autres comme peuvent l'être les Brésilien, chez qui l’espace aérien est dévoue aux plus gros des Sound system du voisinage.( c’est souvent l’église du coin)
Enfin la consommation de produits locaux comme ces crevettes fraîches du matin qui n’ont pas besoin d'emballages comme ces horribles boîtes.









Une brève de comptoir sur le ponton du Marin petite bourgade ou peut être milles bateau s'alignent au grès du vent dans une grande baie turquoise. He oui, l' ecotrip se retrouve encore en pleine folie touristique, destiné a mètre le perpétuel témoin d'un monde qui rétréci à force de se développer. Mais des merveilles ont émerveillé ses sens comme le fameux oiseau rouge corail d Amazonie, des familles de pélicans dans les caraïbes. La nature est bien plus vaste que notre soif de la dominer c'est certain.
La vraie nature à dominer c'est pour bientôt la nôtre.