20 avril 2008

itinéraire



En vert les trajets en voilier


En bleu le bus


En rouge l'avion houhouhouhou

12 mars 2007

MORABIA gagnant du Trophée "Ecotrippes"


















Le premier trophée « Ecotrippes » est décerné cette a Abram Cochard sur son ketch de 7 50 mètre Morabia. 3000 km parcourus a la force du vent des voiles et d'un équipage volontaire.
Couronné pour son aspect écologique autant que téméraire, les choix judicieux des escales comme ce village de pécheur sur la côte sauvage du Brésil ou l'île de Mayreau dans les Grenadines le tout dans la bonne humeur générale.
Comment commenter cet événement majeur de l'ecotrip sans vous donner la recette du rushti suisse ou bien de vous conseiller la lecture de pétrole apocalypse d'Yves Cochet, je ne sais pas... Apres la pluie le bon temps, après la houle et les rafale, l'escale et la remise du trophée constitue d'une boite de piège a cafard totalement écologique puis quelque collations.
On peut noter quelques particularités essentielles pour comprendre la dimension ecotrippante du déplacement voilotracté.
D’abord l énergie : outre le fait d’avancer à douze kilomètre heure de moyenne avec la seule action du dieu Eole qui dispense largement sa douce colère tout autour du globe, il y a l’usage des boîtes alimentaires qui permette a deux gaillards de subsister et de manœuvrer dans 8 mètre carre sans s’entre grignoter. Il y a aussi le soleil mais là on ne sait pas trop si c’est écologique d’acheter des panneaux solaires qui font tourner des lap top et qui propulse des funks endiablés à laide de haut parleurs minuscules.








L'eau est une économie plus que rationne sur le navire, une douche tous les trois jours les cinq premiers jours et puis pas plus d'une tasse de thé par demi journée. L’utilisation de l’eau salée est un must dans la vaisselle et le lavage corporel, de toute façon sur Morabia vous êtes auto nettoyé toute les dix minute par un déferlante.
La pollution sonore est accidentelle et ne concerne qu’ un très petit nombre d’habitant d'ailleurs assez tolérant des autres comme peuvent l'être les Brésilien, chez qui l’espace aérien est dévoue aux plus gros des Sound system du voisinage.( c’est souvent l’église du coin)
Enfin la consommation de produits locaux comme ces crevettes fraîches du matin qui n’ont pas besoin d'emballages comme ces horribles boîtes.









Une brève de comptoir sur le ponton du Marin petite bourgade ou peut être milles bateau s'alignent au grès du vent dans une grande baie turquoise. He oui, l' ecotrip se retrouve encore en pleine folie touristique, destiné a mètre le perpétuel témoin d'un monde qui rétréci à force de se développer. Mais des merveilles ont émerveillé ses sens comme le fameux oiseau rouge corail d Amazonie, des familles de pélicans dans les caraïbes. La nature est bien plus vaste que notre soif de la dominer c'est certain.
La vraie nature à dominer c'est pour bientôt la nôtre.



08 février 2007

Recife d°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Brazil




Le Brésil c'est comme une orange verte
Le Brésil c'est quand même très grand
Le Brésil c'est comme un rêve un peu fou
Le Brésil c'est comme la noix de coco dans un bounty
Le Brésil c'est comme une orgie sans fin
Le Brésil c'est comme si ils voulaient tout manger
Le Brésil c'est mondialise avant la mondialisation
Le Brésil c'est un pays culturophage
Le Brésil c'est comme un combi qui roule a l'alcool de canne à sucre
Le Brésil c'est comme un grand champ de canne à sucre
Le Brésil c'est comme une forêt engloutie par des milliards de fourmis
Le Brésil c'est comme un lap top espagnol dans un voilier suisse
Le Brésil c'est comme une base lunaire sur Mars (je m'éloigne)
Le Brésil c'est comme une métisse j'men-fou-tiste avec un gringo je m'en-bat-iste
Le Brésil c'est comme une salle de fitness dans une église top moderne
Le Brésil c'est une nation de rêveurs gouverne par des requins
Le Brésil c'est moins chaud depuis deux jours
Le Brésil c'est un pays continent
Le Brésil c'est comme un hamburger transgénique
Le Brésil c'est beaucoup de gens à réconforter
Le Brésil c'est l'individualisme sociale
Le Brésil c'est beaucoup de répétitions
Le Brésil c'est la musique à fond
Le Brésil c'est comme une blague

De toutes les couleurs les brésiliens préparent leur carnaval en fanfare et paillettes.
Des gens s'affairent dans les favelas pendant que d'autre s'empiffrent dans les marinas. Les "blocks" affûtent leurs rythmiques et leurs chorégraphies dans les rues post modernes de la vieille ville
Accroché à un Recife, je suis repêché par Abram qui a coule sa carte visa dans les eaux troubles de la lagune. L’ecotrip vous emmènera bientôt sur son petit bateau de 7,50 mètre cap sur les îles vierges, Trinidad et Tobago avant de rejoindre les Antilles. Beaucoup de milles en vues, beaucoup de temps pour apprécier l éternité de chaque instant. Beaucoup de temps pour penser à vous.

Paco





























Comment faire connaitre son produit au Brésil ( amateur ? )





Ici la cascade du vautour





Lui c'est Edouardo alias Dudda zombi



Lui c'est Dove










Tiens vla un suisse, ça t'dirais un bon vieux rushti ???






Bientôt... Tobago cays


22 janvier 2007

Belem >> Sao Luis >> Tatajuba
















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Le Brésil, terre promise, immense aux fleuves infinis. Masse d’eau, de boue et de sable. Masse de gens, de formes et de couleurs mélangées et renouvelées mille milliard de fois. Dessin qui ondule le long du corps de l'anaconda, forme qui balance comme l'échine du jaguar tout au fond de l’Amazonie.
Point de concentration, cataracte de multiplication qui se dispute avec Manaus la plus grande forêt primaire du monde, Belem. Située tout au nord aux embouchures du fleuve, Belem est une ville moite, aux rues bordées d'immenses manguiers, aux senteurs acides de bois exotique. Le métissage des populations à produit une diversité extraordinaire avec une prédominance de traits indigènes sur les visages et le long des cheveux.



L’ ADN répliqué, brassé et polymérisé d’exprime dans une splendeur féminine boulversante. Dans cette chaleur humide, les voyageurs abrutis de laissent fasciner par leur beauté qui est une valeur nationale. Ils entreront inextricablement dans le jeu de séduction grâce aux habiles manoeuvres des créatures locales guidées par leurs lents désirs.

Je résisterais bien à la tentation et passerais de bon moment de rigolade avec Fernando et Carlos à l’hôtel Amazonas.




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Un pas de géant et quelques 700 km de bus me dépose a Sao Luis. Grande bourgade étouffée dans la chaleur tropical, ancienne capitale du sucre, Sao Luis possède un centre ancien pittoresque et animé. Situé dans une vaste lagune limoneuse qui se couvre à marée haute et apparaît comme un grand champ de boue lorsque la mer disparaît soudainement. J’y ferait la rencontre d’Edgar photographe talentueux qui m’offre son studio pour un performance de body painting qui n ‘aura jamais lieu ( les filles sont vraiment récalcitrante hihihi ).






-->Suite à ce tour de manège enchanté, je dois faire une pose nature près de la mer, et un nouveau pas astronomique m’envoi à Camocim. Voyage en bus accompagné d’un français qui partira à toute berzingue vers la plage touristique de Jericoacoara. Le laissant filer, je marque un temps en laissant mes affaires dans une posada de pêcheurs. Deux heures plus tard la rencontre avec un chauffeur de Buggie ( seul moyen de transport dans cet océan de sable ) me conduit a Tatajuba.
Liborio me laissera sa maison à peine finie mais accueillante dans laquelle je passerais deux jours méditatifs a parcourir la lagune et jouer avec le vent. Attiré par les bateaux à voile des pécheurs je réussirais a me hisser a bord au milieu de la passe et a naviguer avec eux sur le fleuve. L’endroit est somptueux, contrastes saisissant, dunes cristallines bordant ce continent infini, nuits noires. Liborio est le seul natif a posséder un maison sur le front de mer et il en est très fier, je suis là dans sa maison ou le souffle minéral passe au travers des murs. Il attendra que le voisin se branche pour jouir de l’électricité mais il y a l’eau courante. Je ne sais plus ce qu’est l’écotourisme en tout cas je fais quelques économies en restant loin de tout, sur ce no-mans-land où spéculent quelques gringos sans vraiment y croire. Venus ici plus par caprice que par intérêt, ils laisseront sûrement quelques cases abandonnées aux éléments sur cet improbable lieu de vie.

J’ai enfin rejoint Recife et mon pote Dove qui travaille dans le nord, il sera là dans une semaine ce qui me laisse le temps de découvrir Olinda et de chercher un bateau pour continuer l’aventure qui est devenue un peu trop terrestre.

Beijos




















































11 janvier 2007

Avion de malheur !





L’avion était parti la veille et de toute façon c’était écrit, enfin façon de parler, je resterais le mariage de Dove.

Voilà quinze jours passé dans les Antilles françaises et je dirais plus française que française s’il n’y avait, le vent, les oiseaux, les arbres, les tortues de mer. Tout parle ici aux sens et invite à la contemplation. Verts intenses et verts lumineux, bleus cristallins et bleus brumeux tout y est variation comme les écailles d’un poisson perroquet.

La Guadeloupe d’abord, logé chez Marie-Rose en banlieue de Pointe à Pitre, non loin du centre tout de même ce qui m’a permis d’apprécié le panorama de la société antillaise de gwada.

Pris d’une fièvre toute automobiliste, je réussis à louer une voiture le jour de new l, jour bénit car on évitera les embouteillages monstres assez fréquent sur l’axe basse terre / grande terre. Escapade réussie puisque je verrais ma tortue au premier plouf dans une crique de la Basse terre plus sauvage et moins francisé.

Je rejoins la Martinique en ferry peu avant le fameux jour de l’an où je reçois l’accueil chaleureux d’Axel et Pauline, charmant amis de la Pendouille. Wake board et sorties me feront presque oublier la route, le voyage, et je me donne dix jours pour trouver un compromis intéressant boulot / logement pour attendre les prochain départs de bateau qui ne partiront qu‘en mai prochain. Peu de plan et un gros handicap (plus de permis) me laisse perplexe et appelé vers le sud, l’inévitable avion pointe le bout de son nez.

Il me faut attendre trop de temps ici, et malgré la rencontre de René qui maquille depuis vingt ans les frimousses du carnaval de Fort-de-France, je quitte le département demain matin pour Cayenne avec Air Caraïbes et la ferme intention de rejoindre le Brésil dans les plus brefs délais. Trahison me dirait vous, oui je trahis ma promesse de ne plus prendre l’avion, mais je n’ai jamais été aussi proche de mon but et rester en « France » est aussi improbable que de prendre l’aéroplane.

« poussière aux pieds vaux mieux que poussière au derrière » proverbe africain.

04 janvier 2007

Vacances virtuelles














Une année écobrillante à tous,
C’est l'heure de faire le plein d'économies avec l'écotrip



plus d'aéroports, plus de réservations, le voyage 100% écologique avec le blogpod tu vis tout ce que Paco ressent pendant son voyage !!!!!



Oubli les vacances coûteuses une seule adresse "ecotrip.blogspot.com" et vas jusqu'au bout du monde...



Aujourd'hui nous vous proposons La Martinique et la Guadeloupe deux îles où vous redécouvrirais la culture Française dans toutes ses dimensions. Deus îles couvertes de champ de cannes à sucre dans les quelles un géant aurais ici, croquer d'innombrables petites crique azurées et là souffler des flammes de rhum.
Trekking, sport nautiques, farniente tout est possibles dans ces deux perles des caraïbes ou grâce a votre blopod vous allez faire une journée complète de wakeboard sur un plan d'eau de rêve !!, vous n'aurez même pas de courbatures le lendemain !!! C’est normal car Paco et toute l'équipe d'écotrip se les tapes à votre place.




Shopping, Paco propose une sortie pour dépenser vingt euros:Trajet palmiste bourg : aller en stop retour 1,30 Scie 8,50 Thon 3,70 Cartes postales 2,00 Timbre 2,50 TOTAL 17,60



Aventure avec l'achat d'un vieux 207 Mercedes Benz pour sillonner les autoroutes à la recherche d'une courroie d'alternateur. AD, carrefour, LIDERPRICE, PMU, Total, digicel et rond point, vous ne raterez rien du paysage typique qu'offre les zones industrielles des Antilles françaises.







Dans les prochains jours, partirons nous en voilier visiter la Dominique, Ste Lucie, mais peut-être avez vous besoin de travailler; c'est bien ces vacances avec écotrip mais le taf aussi à ses bon cotés.



Pour vous une solution ! Paco vous cherche un travail dans ces îles où tout se fait en voiture !! Ça c'est l'écotrip, trajets minimum, pollution minimum, pourquoi ne pas passer les prochains mois au port dans un bateau mais à quai !!!




Mais cela n'est pas pour tout de suite et nous allons surveiller les bananes plantain qui crépite dans l'huile, le colombo de daurades et la purée de patates douce au gingembre...
Bon appétit pour 2007 et meilleurs vœux
Paco