11 janvier 2007

Avion de malheur !





L’avion était parti la veille et de toute façon c’était écrit, enfin façon de parler, je resterais le mariage de Dove.

Voilà quinze jours passé dans les Antilles françaises et je dirais plus française que française s’il n’y avait, le vent, les oiseaux, les arbres, les tortues de mer. Tout parle ici aux sens et invite à la contemplation. Verts intenses et verts lumineux, bleus cristallins et bleus brumeux tout y est variation comme les écailles d’un poisson perroquet.

La Guadeloupe d’abord, logé chez Marie-Rose en banlieue de Pointe à Pitre, non loin du centre tout de même ce qui m’a permis d’apprécié le panorama de la société antillaise de gwada.

Pris d’une fièvre toute automobiliste, je réussis à louer une voiture le jour de new l, jour bénit car on évitera les embouteillages monstres assez fréquent sur l’axe basse terre / grande terre. Escapade réussie puisque je verrais ma tortue au premier plouf dans une crique de la Basse terre plus sauvage et moins francisé.

Je rejoins la Martinique en ferry peu avant le fameux jour de l’an où je reçois l’accueil chaleureux d’Axel et Pauline, charmant amis de la Pendouille. Wake board et sorties me feront presque oublier la route, le voyage, et je me donne dix jours pour trouver un compromis intéressant boulot / logement pour attendre les prochain départs de bateau qui ne partiront qu‘en mai prochain. Peu de plan et un gros handicap (plus de permis) me laisse perplexe et appelé vers le sud, l’inévitable avion pointe le bout de son nez.

Il me faut attendre trop de temps ici, et malgré la rencontre de René qui maquille depuis vingt ans les frimousses du carnaval de Fort-de-France, je quitte le département demain matin pour Cayenne avec Air Caraïbes et la ferme intention de rejoindre le Brésil dans les plus brefs délais. Trahison me dirait vous, oui je trahis ma promesse de ne plus prendre l’avion, mais je n’ai jamais été aussi proche de mon but et rester en « France » est aussi improbable que de prendre l’aéroplane.

« poussière aux pieds vaux mieux que poussière au derrière » proverbe africain.

1 commentaire:

lÿze a dit…

je ne comprends plus rien à ce voyage millions de bizzzz et viva Brazil Cé