22 janvier 2007

Belem >> Sao Luis >> Tatajuba
















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Le Brésil, terre promise, immense aux fleuves infinis. Masse d’eau, de boue et de sable. Masse de gens, de formes et de couleurs mélangées et renouvelées mille milliard de fois. Dessin qui ondule le long du corps de l'anaconda, forme qui balance comme l'échine du jaguar tout au fond de l’Amazonie.
Point de concentration, cataracte de multiplication qui se dispute avec Manaus la plus grande forêt primaire du monde, Belem. Située tout au nord aux embouchures du fleuve, Belem est une ville moite, aux rues bordées d'immenses manguiers, aux senteurs acides de bois exotique. Le métissage des populations à produit une diversité extraordinaire avec une prédominance de traits indigènes sur les visages et le long des cheveux.



L’ ADN répliqué, brassé et polymérisé d’exprime dans une splendeur féminine boulversante. Dans cette chaleur humide, les voyageurs abrutis de laissent fasciner par leur beauté qui est une valeur nationale. Ils entreront inextricablement dans le jeu de séduction grâce aux habiles manoeuvres des créatures locales guidées par leurs lents désirs.

Je résisterais bien à la tentation et passerais de bon moment de rigolade avec Fernando et Carlos à l’hôtel Amazonas.




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Un pas de géant et quelques 700 km de bus me dépose a Sao Luis. Grande bourgade étouffée dans la chaleur tropical, ancienne capitale du sucre, Sao Luis possède un centre ancien pittoresque et animé. Situé dans une vaste lagune limoneuse qui se couvre à marée haute et apparaît comme un grand champ de boue lorsque la mer disparaît soudainement. J’y ferait la rencontre d’Edgar photographe talentueux qui m’offre son studio pour un performance de body painting qui n ‘aura jamais lieu ( les filles sont vraiment récalcitrante hihihi ).






-->Suite à ce tour de manège enchanté, je dois faire une pose nature près de la mer, et un nouveau pas astronomique m’envoi à Camocim. Voyage en bus accompagné d’un français qui partira à toute berzingue vers la plage touristique de Jericoacoara. Le laissant filer, je marque un temps en laissant mes affaires dans une posada de pêcheurs. Deux heures plus tard la rencontre avec un chauffeur de Buggie ( seul moyen de transport dans cet océan de sable ) me conduit a Tatajuba.
Liborio me laissera sa maison à peine finie mais accueillante dans laquelle je passerais deux jours méditatifs a parcourir la lagune et jouer avec le vent. Attiré par les bateaux à voile des pécheurs je réussirais a me hisser a bord au milieu de la passe et a naviguer avec eux sur le fleuve. L’endroit est somptueux, contrastes saisissant, dunes cristallines bordant ce continent infini, nuits noires. Liborio est le seul natif a posséder un maison sur le front de mer et il en est très fier, je suis là dans sa maison ou le souffle minéral passe au travers des murs. Il attendra que le voisin se branche pour jouir de l’électricité mais il y a l’eau courante. Je ne sais plus ce qu’est l’écotourisme en tout cas je fais quelques économies en restant loin de tout, sur ce no-mans-land où spéculent quelques gringos sans vraiment y croire. Venus ici plus par caprice que par intérêt, ils laisseront sûrement quelques cases abandonnées aux éléments sur cet improbable lieu de vie.

J’ai enfin rejoint Recife et mon pote Dove qui travaille dans le nord, il sera là dans une semaine ce qui me laisse le temps de découvrir Olinda et de chercher un bateau pour continuer l’aventure qui est devenue un peu trop terrestre.

Beijos




















































11 janvier 2007

Avion de malheur !





L’avion était parti la veille et de toute façon c’était écrit, enfin façon de parler, je resterais le mariage de Dove.

Voilà quinze jours passé dans les Antilles françaises et je dirais plus française que française s’il n’y avait, le vent, les oiseaux, les arbres, les tortues de mer. Tout parle ici aux sens et invite à la contemplation. Verts intenses et verts lumineux, bleus cristallins et bleus brumeux tout y est variation comme les écailles d’un poisson perroquet.

La Guadeloupe d’abord, logé chez Marie-Rose en banlieue de Pointe à Pitre, non loin du centre tout de même ce qui m’a permis d’apprécié le panorama de la société antillaise de gwada.

Pris d’une fièvre toute automobiliste, je réussis à louer une voiture le jour de new l, jour bénit car on évitera les embouteillages monstres assez fréquent sur l’axe basse terre / grande terre. Escapade réussie puisque je verrais ma tortue au premier plouf dans une crique de la Basse terre plus sauvage et moins francisé.

Je rejoins la Martinique en ferry peu avant le fameux jour de l’an où je reçois l’accueil chaleureux d’Axel et Pauline, charmant amis de la Pendouille. Wake board et sorties me feront presque oublier la route, le voyage, et je me donne dix jours pour trouver un compromis intéressant boulot / logement pour attendre les prochain départs de bateau qui ne partiront qu‘en mai prochain. Peu de plan et un gros handicap (plus de permis) me laisse perplexe et appelé vers le sud, l’inévitable avion pointe le bout de son nez.

Il me faut attendre trop de temps ici, et malgré la rencontre de René qui maquille depuis vingt ans les frimousses du carnaval de Fort-de-France, je quitte le département demain matin pour Cayenne avec Air Caraïbes et la ferme intention de rejoindre le Brésil dans les plus brefs délais. Trahison me dirait vous, oui je trahis ma promesse de ne plus prendre l’avion, mais je n’ai jamais été aussi proche de mon but et rester en « France » est aussi improbable que de prendre l’aéroplane.

« poussière aux pieds vaux mieux que poussière au derrière » proverbe africain.

04 janvier 2007

Vacances virtuelles














Une année écobrillante à tous,
C’est l'heure de faire le plein d'économies avec l'écotrip



plus d'aéroports, plus de réservations, le voyage 100% écologique avec le blogpod tu vis tout ce que Paco ressent pendant son voyage !!!!!



Oubli les vacances coûteuses une seule adresse "ecotrip.blogspot.com" et vas jusqu'au bout du monde...



Aujourd'hui nous vous proposons La Martinique et la Guadeloupe deux îles où vous redécouvrirais la culture Française dans toutes ses dimensions. Deus îles couvertes de champ de cannes à sucre dans les quelles un géant aurais ici, croquer d'innombrables petites crique azurées et là souffler des flammes de rhum.
Trekking, sport nautiques, farniente tout est possibles dans ces deux perles des caraïbes ou grâce a votre blopod vous allez faire une journée complète de wakeboard sur un plan d'eau de rêve !!, vous n'aurez même pas de courbatures le lendemain !!! C’est normal car Paco et toute l'équipe d'écotrip se les tapes à votre place.




Shopping, Paco propose une sortie pour dépenser vingt euros:Trajet palmiste bourg : aller en stop retour 1,30 Scie 8,50 Thon 3,70 Cartes postales 2,00 Timbre 2,50 TOTAL 17,60



Aventure avec l'achat d'un vieux 207 Mercedes Benz pour sillonner les autoroutes à la recherche d'une courroie d'alternateur. AD, carrefour, LIDERPRICE, PMU, Total, digicel et rond point, vous ne raterez rien du paysage typique qu'offre les zones industrielles des Antilles françaises.







Dans les prochains jours, partirons nous en voilier visiter la Dominique, Ste Lucie, mais peut-être avez vous besoin de travailler; c'est bien ces vacances avec écotrip mais le taf aussi à ses bon cotés.



Pour vous une solution ! Paco vous cherche un travail dans ces îles où tout se fait en voiture !! Ça c'est l'écotrip, trajets minimum, pollution minimum, pourquoi ne pas passer les prochains mois au port dans un bateau mais à quai !!!




Mais cela n'est pas pour tout de suite et nous allons surveiller les bananes plantain qui crépite dans l'huile, le colombo de daurades et la purée de patates douce au gingembre...
Bon appétit pour 2007 et meilleurs vœux
Paco