24 octobre 2006

Etape 3: Maroc




Que dire sur le Maroc que vous ne sachiez déjà ??
Que le ramadan , le jeune, est une période où l'air est beaucoup moins pollué qu'à l'habitude;
Que l'huile d'argan doit être pressé à froid sur meule de pierre pour garder toutes ses vertues; Que les oranges egyptiennes font maintenant concurrence au Maroc car ils ont plus d 'eau et que la main d'oeuvre y est moins cher ? le style est trop répétitif et puis est-ce vraiment ce que vous avez envie d'entendre de ce joyeux périple ?

Nous avons passé du temps au Maroc et nous y sommes encore pour quatres jours, c'est à dire assez de temps pour découvrir Fes après être passé par Ouarzazate, Boulemane Dades, Todra et ses gorges, Marrackech, Essaouira et El Jadida. Ramadan amène des images inhabituelles, durant nuits sans sommeil, les rencontres se font plus variées et les discussions détendues. Le veilleur de nuit est totalement ravi et parle une langue inspiré des phonèmes du monde recomposé dans un rythme ultra rapide.

Monter dans l'atlas nous a fait grand bien, sec et pur. Il y avait de grands préparatifs pour la venue prochaine du roi, un roi parait-il qui aime offrir du champagne, faire la fête avec ses amis, les longues routes qui séparent ses nombreuses visites. "Il a la bougeotte" nous confie Mohamed loin de l'actualité spectaculaire du monde. Huit annèes que je ne l'avais vu et il est le même, blagueur et détaché.
L'aïeul étant parti au paradis, il a fallut s'épuiser dans la construction d'un hotel de quinze chambre là où il y avait autant de pierre. Partagant avec ses fréres et amis, Mohamed le voyageur a trouvé le bonheur sous la palmeraie de Todra où il est né.
Non loin de chez Mo, en remontant la rivière bordé de jardins en mosaïque dans leur fraicheur préservée par les datiers croulant de sucre, se dressent les gorges de Todra, deux murs verticaux ! d'une roche rouge et éternelle vous réduit en une simple mouche sur un ou deux Km.

Là deux restos alimentés par des électrogénérateurs, crache en toussant dans l'immensité résonnante quelques deux mille touristes à la journée.
Alors n'hésitez plus, l'ecotrip commence où s'arrête la consommation ! Finissez les restes des tours opérateurs !!

Essaouira est toujours un joyaux pour celui qui cherche la protection et le calme, de plus en plus nombreux, les français, achètent et retapent les maisons du centre, les marocains suivent et c'est un vaste chantier qui transformera peut-êre l'ambiance villageoise de ce port de pêche. Qui sait qui ne s'évade pas en volutes dans ces rues où les enfants jouent. Pas les trois gaillards savoyards de http://www.terre-de-note.com/ (visite du site dédicace à Ropiet), l'une des bonnes rencontres de ce séjour à la scala.

Vous me laissez pas trop de commentaires...

César !! qu'est-ce que tu fait depuis Fromantera ??

Bientôt un diaporama de portraits dans les cyber pour ceux qui n'ont pas de web cam !!






09 octobre 2006

Etape 2: Ibizza

S'il vous arrive un jour de débarquer à Ibizza par le port de San Antonio, ne faite pas demi-tour. L'île de tout les délires n'est pas totalement à l'image de cette concrétion hideuse, parc d'attraction pour neurasthéniques et temple de la consommation compulsive.
Prenez donc un bus et là encore ne vous effrayez pas de la valeur moyenne des ages des passagers. Ibizza est un mélange hétéroclyte où l'un n'est pas le tout et tout n'est pas l'un; individualiste ???, non, idéaliste ???, surement si l'on dénombre les nudistes incrustés entre les plages "conventionnelles". Une agréable rencontre, donc, avec cette catastrophe environementale qui semble tout de même raccordée au tout à l'égout.
On vous conseillera les plages qui font face à l'ilot Tago Mago que l'on a même pas vu, la plage de cala LLena (voir photos) et le beau couché de soleil sur cala Monte et son bar à DJ mixant vers l'ouest.
Au hazard, si vous aimez ça, Vous suivrez sans doute les conseils d'un babacool quinquagénaire le visage rasé à moitié puis vous serez pris en stop par une trapeziste de cabaret pour peu que vous n'aillez pas l'air d'un anglais alcoolique, ah! ces rustres d'anglais. Enfin essayez de garder votre permis de conduire ! même si vous n'avez plus de points, il vous sera demandé pour louer un scoot. Ouais j'ai plus de permis et alors, c'est pour vous conduire sain et sauf que j'ai risqué mon papier rose !

Finissons avec quelques brèves pour pimenter ce blog :
~~ On a manger un kilo de chocolat en une semaine.
~~ Le capitaine est passé à un centimètre des croc d'un dauphin globicéphale, la théorie voudrait que l'animal tenta de couper le cordon ombilicale d'une grosse mère {le bateau} suite à l'accouchement d'un bébé albinos.(voir les photos de la horde de globicéphales).
~~ Ya na marre du YANMAR où le manque évident de vent en méditerranée ( vivement les alizés )
BONUS : les photos de ce qui n'est plus a faire qui a déjà été fait ! Rapport aux côtes espagnoles, architectures et incendies de forêt.



02 octobre 2006

ETAPE 1: Cogolin-Baléares

Quitter St Tropez et la marina de Cogolin ne laisse pas vraiment de pincement au coeur bien que ce village reste très pittoresque (vu de la mer !). C'est une belle journée, les prévisions sont au beau fixe sur notre nouvel horizon. Peu de vent c'est vrai qu'en Méditerranée, comme disent ceux qui savent, "c'est du tout ou rien" ou bien encore "c'est pas une mer pour naviguer". Pour les contredire une brise se lève et nous marchons à 7 noeud ( 12 km/h ) grand voile et génois hissés. La première nuit de naviguation sera pour moi de minuit à 6h30 du matin avec pour seule compagnie deux cargos passés assez près. Le capitaine Vincent est bien reposé et nous filons cap sur les Baléares. Cette deuxième journée sera agrémenté d'une petite baignade improvisée au beau milieu de la grande bleu suite à une opération "seau à la mer". Bon j'espère que vous vous ennuyés pas trop. De l'action il y en aura, d'ailleur un thon rouge m'a entaillé l'index gauche ! (nous avions parlé trop fort de la météo lui qui s'en bat les...). Il y aura de l'aventure, oui on a fait cuire du riz a midi !!, de l'amour enfin ça on verra bien...

pour agrémenté ce petit message vous avez ce petit texte en bonus !!

Au large j'ai trouvé ma vraie nature, la force des éléments, celle qui est pure et dure. Droite à l'horizon et brisée sous la lune, la mer est là derrière juste après les dunes. Les peuples marins au regard argentés, fuient l'insistance et l'acharnement car il savent que la nature prend là où elle a donné. Au large j'ai laissé ma voiture pour la houle déroulante, pour le calme et la paix, pour ne plus écraser de hérisson. Des poissons j'en pècherais mais à la main et sans filet. Loin les guerres, les religions, lois, envies agressions et misères. Sauver le monde c'est maintenant s'en sortir. Une fois au large le coeur s'ouvre, la joie monte vers les étoiles et l'on oubli les caprices matériels pour revivre l'essentiel.

C'est un peu confus mais je recommence à écrire alors soyez indulgents.
Après une pause sur l'île de Menorque nous fesons cap sur Ibiza, le plus dur sera de sortir vers l'Atlantique car vent et courant se renforcent à Gibraltar.

hasta pronto
Paco