02 octobre 2006

ETAPE 1: Cogolin-Baléares

Quitter St Tropez et la marina de Cogolin ne laisse pas vraiment de pincement au coeur bien que ce village reste très pittoresque (vu de la mer !). C'est une belle journée, les prévisions sont au beau fixe sur notre nouvel horizon. Peu de vent c'est vrai qu'en Méditerranée, comme disent ceux qui savent, "c'est du tout ou rien" ou bien encore "c'est pas une mer pour naviguer". Pour les contredire une brise se lève et nous marchons à 7 noeud ( 12 km/h ) grand voile et génois hissés. La première nuit de naviguation sera pour moi de minuit à 6h30 du matin avec pour seule compagnie deux cargos passés assez près. Le capitaine Vincent est bien reposé et nous filons cap sur les Baléares. Cette deuxième journée sera agrémenté d'une petite baignade improvisée au beau milieu de la grande bleu suite à une opération "seau à la mer". Bon j'espère que vous vous ennuyés pas trop. De l'action il y en aura, d'ailleur un thon rouge m'a entaillé l'index gauche ! (nous avions parlé trop fort de la météo lui qui s'en bat les...). Il y aura de l'aventure, oui on a fait cuire du riz a midi !!, de l'amour enfin ça on verra bien...

pour agrémenté ce petit message vous avez ce petit texte en bonus !!

Au large j'ai trouvé ma vraie nature, la force des éléments, celle qui est pure et dure. Droite à l'horizon et brisée sous la lune, la mer est là derrière juste après les dunes. Les peuples marins au regard argentés, fuient l'insistance et l'acharnement car il savent que la nature prend là où elle a donné. Au large j'ai laissé ma voiture pour la houle déroulante, pour le calme et la paix, pour ne plus écraser de hérisson. Des poissons j'en pècherais mais à la main et sans filet. Loin les guerres, les religions, lois, envies agressions et misères. Sauver le monde c'est maintenant s'en sortir. Une fois au large le coeur s'ouvre, la joie monte vers les étoiles et l'on oubli les caprices matériels pour revivre l'essentiel.

C'est un peu confus mais je recommence à écrire alors soyez indulgents.
Après une pause sur l'île de Menorque nous fesons cap sur Ibiza, le plus dur sera de sortir vers l'Atlantique car vent et courant se renforcent à Gibraltar.

hasta pronto
Paco





4 commentaires:

Anonyme a dit…

moi je trouve ca beau ce que t'ecrit mon paco.
tu croiseras donc au large d'ibiza, formentera ou j'ai passé du temps, pres d'une vieille ruine familiale.
c'est quand meme mieux que les parking pouris qui degueulent le gazole volé aux gens a longueures de journées...
cesar

Anonyme a dit…

bon vent et bonnes voiles a voussssss.

Anonyme a dit…

fsdfsf

Anonyme a dit…
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