A Gauche l Afrique, a droite, le Bresil au milieu douzes jours de solitude @@@@@@
Rencontre avec max un belge animalistique
Nous sommes la moitié de traverse et s'installe sur l'océan du subconscient un calme douteux.
Comme si le manque de stimulus extérieur était un trouble pour un cerveau habitué aux vagues déferlantes des désirs.
Il est à noter que ces dernières semaines furent une vrai gymnastique des idées et qu'après une lente décantation les parts de rêve et de réalité sont totalement dispersées?
Où se trouve maintenant mon état d'âme sur la surface sphérique de mes neurones ? Je n'en sais rien. Sur un point d'équilibre l'esprit peut basculer soudainement vers les pentes sucrées de l'oubli ou bien dans le courant sale d'une quête mystique de vérité.
L équipage triangulaire ressent en tout point du corps cet étrange vertige de espace infini. Etat fébrile, mal a la tête puis dans les organes. Je propose un massage des pieds, une relaxation active capable de remettre la pompe en route; l’effervescence de l'écume sera ma seule réponse. Il suffirait qu'un angle s'ouvre pour briser la rigidité de ce triangle trop parfait. Un de nous pourrait partir dans une improvisation quelconque, délirante pour chasser les tensions que le sevrage alcoolique imposé n’arrange pas vraiment d'ailleurs.
Je voudrais faire le pitre, me transformer en clown pour distraire cette torpeur qui nous alanguie; mais le sérieux qu'impose la mer et le manque de réactivité de mes partenaires m'interdit d'occuper trop d'espace sur cette étroite scène qu'est le pont d Emilie Morgan. Pas de coulisses ici, ni même de public pour s’évader. Cela doit vous paraître bien profond comme escapade et je vous inviterais volontiers, mes amis, à planer sur l’eau couvrant ces longues plaines abyssales avec pour seule liqueur votre propre exaltation. J'attend en tout cas de vous trouver de l’autre coté pour me rappeler de quoi nous sommes fait; voyageur de l’espace terre. Ce moment n'était qu'une minute sur treize jours de navigation, c'est le moment où j’ai le plus ressenti la "vacuité". Un grand moment, mini nirvana, sorte de doute jubilatoire. J espère avoir été clair,
pour tout commentaire insolent veuillez contacter le service des réclamations : tytoalba@no-log.org
Bonus:
"Seuls les êtres qui ne nourrissent pas un interminable étonnement devant l’infini peuvent se satisfaire de l'indigence des paysages illimités."
Auteur sud américain, bientôt la réf...
Rencontre avec max un belge animalistique
Nous sommes la moitié de traverse et s'installe sur l'océan du subconscient un calme douteux.
Comme si le manque de stimulus extérieur était un trouble pour un cerveau habitué aux vagues déferlantes des désirs.
Il est à noter que ces dernières semaines furent une vrai gymnastique des idées et qu'après une lente décantation les parts de rêve et de réalité sont totalement dispersées?
Où se trouve maintenant mon état d'âme sur la surface sphérique de mes neurones ? Je n'en sais rien. Sur un point d'équilibre l'esprit peut basculer soudainement vers les pentes sucrées de l'oubli ou bien dans le courant sale d'une quête mystique de vérité.
L équipage triangulaire ressent en tout point du corps cet étrange vertige de espace infini. Etat fébrile, mal a la tête puis dans les organes. Je propose un massage des pieds, une relaxation active capable de remettre la pompe en route; l’effervescence de l'écume sera ma seule réponse. Il suffirait qu'un angle s'ouvre pour briser la rigidité de ce triangle trop parfait. Un de nous pourrait partir dans une improvisation quelconque, délirante pour chasser les tensions que le sevrage alcoolique imposé n’arrange pas vraiment d'ailleurs.
Je voudrais faire le pitre, me transformer en clown pour distraire cette torpeur qui nous alanguie; mais le sérieux qu'impose la mer et le manque de réactivité de mes partenaires m'interdit d'occuper trop d'espace sur cette étroite scène qu'est le pont d Emilie Morgan. Pas de coulisses ici, ni même de public pour s’évader. Cela doit vous paraître bien profond comme escapade et je vous inviterais volontiers, mes amis, à planer sur l’eau couvrant ces longues plaines abyssales avec pour seule liqueur votre propre exaltation. J'attend en tout cas de vous trouver de l’autre coté pour me rappeler de quoi nous sommes fait; voyageur de l’espace terre. Ce moment n'était qu'une minute sur treize jours de navigation, c'est le moment où j’ai le plus ressenti la "vacuité". Un grand moment, mini nirvana, sorte de doute jubilatoire. J espère avoir été clair,
pour tout commentaire insolent veuillez contacter le service des réclamations : tytoalba@no-log.org
Bonus:
"Seuls les êtres qui ne nourrissent pas un interminable étonnement devant l’infini peuvent se satisfaire de l'indigence des paysages illimités."
Auteur sud américain, bientôt la réf...